Le CNIT, courbe mais ne se rend pas

Courbes de la toiture du Cnit à Paris La Défense

Le Cnit, premier bâtiment construit en 1958 dans le futur quartier de la Défense, s’est retrouvé encerclé au fil du temps par des tours et enserré dans un quartier sur dalle.

Avec sa forme de triangle équilatéral aux cotés incurvés, tendue comme un string des années 70, le Cnit, classé monument historique, méritait que l’on puisse ré-admirer un jour, à nouveau, toutes ses courbes.

Détail du dessus de la voute du Cnit

Depuis le début du XXIe siècle, plusieurs restructurations ont fait en partie renaitre à nos yeux son architecture unique en lui redonnant un peu d’air et en rendant plus visibles les trois points de fixation de la plus grande voute du monde !

C’est l’occasion de mettre à l’honneur l’architecte brutaliste Bernard Zehrfuss et ses collègues Jean de Mailly et Robert Camelot, tous trois auteurs de ce bâtiment iconique de la Défense.

Lire le reportage complet en français :

> Paris brut CNIT

Façade vitrée ouest du CNIT à Paris La Défense

Full article to read in English: The brutalist CNIT building at Paris La Défense

One Reply to “Le CNIT, courbe mais ne se rend pas”

  1. C’est peu de dire que le CNIT laisse indifférent tant son architecture traverse les époques. Etrangement chaque fois que j’ai du traverser La Défense, le CNIT m’a paru être un ovni, un bâtiment laissé à l’abandon au milieu de toute la “modernité” architecturale des tours. Moi qui travaille dans le construction bois, je me ravi de voir que le bois permet justement de conserver cette idée de l’architecture souple et dynamique.

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